06/04/2008

Guillemots - Red


Pour ne pas vous mentir, les Guillemots étaient pour moi un succès d'estime. Un album avec des très bons morceaux mais tellement chiant à écouter en entier. Et puis de toute manière on savait jamais prononcer le nom du groupe correctement, entre ceux qui disait le -e et ceux qui nous le mangeait, ce groupe était dérangeant. Pourtant Trains To Brazil c'était un peu la chanson pour sauter sur des bancs en pleine ville. Puis le temps passe, on oublie légèrement les Guillemots et voilà Kriss Kross (on dirait le nom des biscottes suèdoises) et on pousse un WAHOU. Red, nouvel album, nouvelle critique, nouvel avis.


Un tunel, une gigantesque boule rouge vive composée de fils entremêlés. Kriss Kross se la joue cavalier des plaines underground. La rythmique va dans tous les sens et les Guillemots nous font tourner très vite sur nous même, on en oublie comment le groupe sonnait auparavant. Big Dog c'est un peu le piège d'un blind test tellement ça pourrait être du LCD Soundsystem. Les Guillemots se lâchent. Terminer le côté formation complexe, multi genres pour intello à lunettes rectangles. La danse unit les gens. Falling Out Of Reach apparait comme le quart d'heure américain de la soirée. Les corps se rapprochent, ondulent en douceur, les filles ont les yeux qui pétillent. A l'arrivée du choeur limite gospel, les lèvres se collent et c'est agréable. L'album Red c'est ta surboum, le bal de promo que tu n'as jamais fait. On garde un sourire, on enchaine sur Get Over It a reprendre absolument avec la moitié de la salle pour plus d'effet. Clarion sonne comme l'intrus de l'album, on zappe. Last Kiss, tu mets tes fausses ray ban, tu lèves les bras en l'air, tu fais le shaker avec ton corps pour épater tes potes. La fete s'emporte, Cockateels passe, arrive Words. On se fait des promesses pour la vie. La prommenade sur le terrain de sport se fait sur Standing On The Last Star. Don't Look Down te raccompagne jusqu'à la piste de danse, la romance est encore dans l'air mais elle est remplacée par une furieuse envie de bouger. Le bal est terminé, la limousine, le baiser, des souvenirs. Take Me Home.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Through the window pane" était pas parfait loin de là mais yavait des putains de morceaux.
Pour l'instant la grosse pelote de fil rouge, elle me reste en travers de la gorge...

Anonyme a dit…

La première fois que j'ai entendu Kriss Kross, j'ai failli mourir de rire. Donc je n'ai pas voulu aller voir plus loin dans RED, moi qui avait pourtant succombé aux plages de Through The Windowpane (Sao Paulo détient la palme d'or). Peut-être à tort!